samedi 8 janvier 2011

FNAIM: hausse des prix de 1,5% en 2010 et entre +3% et +6% en 2011 dans l'immobilier ancien

Les prix des logements anciens en France devraient progresser de 3% à 6% en 2011, après une hausse moyenne l'an passé de 1,5% pour l'ensemble du territoire et un record de +15,7% à Paris, selon le bilan annuel publié jeudi par la Fédération nationale des agents immobiliers (Fnaim).

"La baisse des prix des logements anciens observée en 2008 et 2009 a cédé la place à de nouvelles pressions à la hausse", résume la Fnaim. "Alors qu'ils avaient baissé de 3,1% en 2008 et de 4,9% en 2009, les prix des logements ont en moyenne progressé de +1,5% en 2010", indique-t-elle.

"Par rapport à leur point bas observé au 1er trimestre 2009 (2.345 euros/m2 en moyenne France entière), ils ont même enregistré une hausse de 5,3% à fin 2010 (2.649 euros/m2 en moyenne France entière au 4e trimestre 2010)", selon ses données.



Cette augmentation a été "plus vive sur le marché des appartements: +7,6% entre le 1er trimestre 2009 et le 4e trimestre 2010", et "plus modérée sur le marché des maisons: +3% entre le 1T 2009 et le 4T 2010".

La Fnaim confirme le "niveau record" atteint à Paris, avec une hausse de 15,7% en 2010 et un prix moyen de 7.645 euros/m2 atteint au dernier trimestre.

Les chiffres de la fédération reflètent une tendance déjà constatée par l'ensemble des acteurs du secteur immobilier. Ils sont cependant en retrait par rapport à ceux publiés mardi par le réseau Century 21, qui a évalué la hausse des prix en 2010 à 8,7% pour la France entière et 18,46% à Paris.

Concernant 2011, la Fnaim indique que "malheureusement, l'ensemble des fondamentaux qui soutiennent l'économie ne sont pas au vert" et qu'"aucune raison ne justifie, a priori, aujourd'hui une nouvelle baisse possible des prix" en France.

"Dans ce contexte, les prix devraient progresser entre +3% (hypothèse basse, avec une hausse des taux supérieure à 2 points) et +6% (hypothèse haute) en 2011, l'hypothèse haute étant soutenue par une remontée des taux qui, si elle a lieu, ne devrait pas excéder 1,5 point", résume la Fédération.

Elle estime que "l'objectif de distribution de 380.000 prêts à taux zéro du gouvernement, s'il se réalise et est maintenu, restaurera la confiance du marché et jouera alors pleinement un rôle d'amortisseur".

"Dans ces conditions, et à l'appui d'une fluidification du marché de la revente, l'activité du marché de l'ancien pourrait retrouver son niveau quitté en 2007 pour atteindre la barre des 800.000 opérations", résume la Fnaim.

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