Sur le marché immobilier, 75% des agglomérations françaises présentent un niveau de risque assez faible en termes de fortes baisses de prix. C'est le résultat du premier classement du Crédit Foncier, publié mardi 24 mars, établissant le risque de fortes chutes de prix d'une centaine de villes françaises. Le Crédit Foncier a attribué une note de A à D aux villes étudiées par cette enquête, en tenant compte des prix, des stocks, du dynamisme économique et démographique.
Aucune ville n'a reçu la meilleure note de A. En haut du classement se trouvent Toulouse, Caen, Strasbourg, Cannes, Nice, Montpellier, Lyon et Nantes qui obtiennent la note de B+. En 2009, le Crédit Foncier indique que le prix des logements situés en centre-ville dans ces agglomérations devrait reculer au maximum de 5%.
En deuxième position : Paris et la première Couronne, Grenoble, Rouen, Bordeaux, Marseille et Lille ont reçu la note de B. Le prix de leurs logements situés en centre-ville devrait baisser entre 5 et 10%.
Les perspectives sont plus sombres pour les villes notées C+ comme Limoges, Beauvais, Troyes, Saint Etienne, et C, comme Brive, Périgueux ou Vesoul. Les prix pourraient chuter entre 10 et 20% dans ces agglomérations.
Le Crédit Foncier ajoute en parallèle qu'il existe une "fracture entre offre et demande" aujourd'hui. C'est surtout le cas du marché des logements neufs où 75% de la demande nationale ne peut dépasser plus de 2.500 euros le mètre carré. L'offre se positionne pourtant entre 3.000 et 3.500 euros le mètre carré.
vendredi 27 mars 2009
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