Selon une étude de l'Observatoire Crédit Logement/CSA publiée aujourd'hui, lundi, les taux d'intérêt des crédits immobiliers restent très près de leur plancher historique, atteint au 4e trimestre 2005 avec 3,36%, les taux moyens des prêts immobiliers s'étant établis pour le mois de juillet 2010 à 3,39% (hors assurances et coût des sûretés), contre 3,38% en juin.
Selon Me Bazaille, président de l'Institut notarial de l'immobilier, pour qui les étrangers tirent les prix à la hausse, "les taux d'intérêts des emprunts immobiliers qui continuent d'être bas, contrairement à ce qui était prévu, permettent également de devenir propriétaire avec une mensualité de remboursement équivalente au niveau d'un loyer".
Pour le mois de juillet 2010, les taux d'intérêt continuent d'être bas : les taux moyens des prêts immobiliers se sont établis à 3,39% (hors assurances et coût des sûretés) contre 3,38% en juin.
Les taux de prêts restent ainsi à un de leurs plus bas niveaux observés depuis l'existence des statistiques (1964), le plancher ayant été atteint au 4e trimestre 2005 avec 3,36%.
D'après l'étude, la moitié des prêts accordés se situent même, pour la première fois en France, en dessous de 3,5%.
La baisse est quasi-ininterrompue depuis fin 2008 : au 4e trimestre 2008, les taux étaient de 5,07% et au troisième trimestre 2009, les taux étaient de 3,93%.
L'étude ajoute que depuis novembre 2008, les taux des crédits immobiliers aux particuliers "ont reculé de 176 points de base" (un point de base représentant un centième de un pour cent, 1% correspond à 100 points de base), "perm[ettant] au marché de retrouver de la vigueur".
Pour Crédit Logement, "les conditions de crédit restent bonnes : le niveau des mensualités associées à un même capital emprunté est maintenant de 10% inférieur à son niveau de décembre 2008".
La durée moyenne des prêts baisse un peu : en juillet, celle-ci s'est établie à 208 mois, soit 17 ans et 4 mois (contre 209 mois en juin).
Bémol en raison de l'augmentation des prix (selon l'étude, depuis la fin des années 90, la hausse des prix de l'immobilier a été de 140% et les prix ont même été multipliés par 22 depuis 1964, c'est-à-dire bien plus que l'inflation) et d'un recours accru à l'endettement : le coût relatif des opérations immobilières financées par emprunt s'établit à 3,87 années de revenus en juillet.
Le coût des opérations immobilières retrouve ainsi pratiquement le point haut de l'été 2007.
Sources : AFP, Observatoire Crédit Logement/CSA
mercredi 20 octobre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire