mardi 11 août 2009

Légère hausse dans l'immobilier ancien en juillet selon la FNAIM

Les prix de l'immobilier ancien ont progressé de +0,4% en juillet, selon la FNAIM, qui continue de tabler sur un recul pour l'ensemble de l'année. Les prix des appartements augmentent davantage (+1,3%) que ceux des maisons (-0,4%).

Les prix des logements anciens en France sont repartis à la hausse de +0,4% en juillet par rapport à juin, selon l'étude mensuelle de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) publiée lundi. Après des baisses de -1,8% en juin et -0,2% en mai, les trois derniers mois ressortent cependant en hausse de +1,7%, confirmant les signes de résistance des prix déjà observés en avril 2009 (+3%) et au second trimestre 2009 (+3,9%). "Si le marché résiste à la baisse, il n'en demeure pas moins que les compromis réalisés au cours du mois de juillet 2009 auront été conclus à un niveau de prix inférieur de -6,4% par rapport à l'an dernier", veut nuancer la fédération dans un communiqué.

Les prix des appartements en plus forte hausse

En juillet, ce sont surtout les prix des appartements qui ont augmenté, d'après la FNAIM : +1,3% contre un recul de -0,4% pour les maisons.

Pas de retour des hausses des prix

Faut-il conclure au retour des hausses de prix ? " Cette légère hausse confirme que le mouvement de baisse, s'il est ancré sur le marché, ne s'accélère pas ", explique la fédération, qui, en juillet, tablait sur une baisse des prix de -5% à -10% pour l'ensemble de l'année 2009. Elle continue d'ailleurs à appeler de ses voeux une nouvelle baisse des prix, pour, dit-elle, "resolvabiliser la clientèle".

De nombreux professionnels critiquent la fiabilité des références des transactions sur lequel se basent les indicateurs du secteur. Dans le cas de la Fnaim, elles sont passées en trois ans de 15.000 références mensuelles de vente à 4.000 aujourd'hui, selon l'AFP et à 6.000 selon la FNAIM.

1 commentaires:

immo on 25/8/09 a dit…

Sur le long terme, les prix devraient néanmoins continuer à baisser compte tenu du chomage important qui affecte indiscutablement la consommation.
Pour l'heure les prix ne sont pas en adéquation avec les ressources financieres des ménages.

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